15 Méthodes pour télécharger sans craindre Hadopi

15 méthodes pour télécharger sans craindre hadopi

Mode d'emploi pour téléchargeur ne voulant pas se prendre un mail de la Hadopi! Explication des techniques avec des schemas, leur mise en place sera le plus souvent facile, rapide et gratuite ou peu coûteuse!

1/ Télécharger depuis youtube/dailymotion
Anonymat : très bon
Difficulté : facile
Des fois, le plus sûr est le plus simple. Sur les plate-formes de partage video, il est très courant de trouver des clip musicaux, des séries, voire même des films complets.
Il existe des sites qui permettent sans logiciel de télécharger des videos youtube/dailymotion/break.com comme :
- Keepvid
- FlvTo
Sinon pour les utilisateurs de firefox, vous pouvez téléchager grâce aux add-ons :
- Fast Video Download
- Video Download Helper (le plus connu)
De nombreux logiciels permettent également de récupérer les vidéos/musiques sur internet, le plus connu étant JDownloader (Open-source et multi-OS).
Cette solution cependant est assez fastidieuse pour les gros téléchargeurs. Le choix également va être de plus en plus restreint, avec youtube supprimant régulièrement les videos soumises à droit d'auteurs et Dailymotion qui va être sous la coupe de la maman d'Hadopi.
2/ Se cacher et chiffrer ses données avec un VPN
Anonymat : très bon
Difficulté : moyen
Un Virtual Private Network est une technologie très utilisée par les entreprises afin de "faire croire" à ses ordinateurs dispatchés sur divers sites géographiques qu'ils sont dans le même réseau local.
Les communications entre les divers agences peuvent se faire via des réseaux privées d'opérateur ou par internet (moins couteux). Mais comme internet est un réseau public, on ne sait pas par où passent les informations : elles sont donc le plus souvent chiffrées.
C'est cette fonctionnalité qui nous intéresse ici. Via un VPN on se connecte via un tunnel chiffré à un serveur à l'étranger. Il est (presque) impossible pour un utilisateur autre que vous de lire les informations que vous échangez avec ce serveur. Et pour télécharger, vous envoyez vos ordres à ce serveur, qui lui ira chercher les fichiers à votre place.
C'est un peu comme les mineurs qui demandent à un adulte d'aller leur acheter un bouteille d'alcool.

Il faut bien choisir son fournisseur de VPN! Si celui-ci est en France et vous fourni une IP française, alors cela ne sert à rien. J'ai personnellement testé deux fournisseurs :
- IPJetable (anciennement IPODAH, soit HADOPI à l'envers) : 15€ par trimestre. Infrastructure aux Pays Bas, site en français. Attribue une adresse IP dédiée publique dynamique sans filtrage, bande passante illimitée.
- Anonine : 34Kr ou 3.85€ par mois pour le PPTP 128bit. 42 Kr ou 4.76€ par mois pour du SSL 2048bit. Donc sans hésitez prenez le SSL. Anonine nee garde aucune trace de vos connexions, ne limite pas la vitesse et vous donne une IP suédoise.
Les deux sites ci-dessus possède de tutoriels très bien expliqués pour configurer votre connexion PPTP ou SSL sur Windows, Linux ou Mac/iPhone.
3/ Télécharger en direct download
Anonymat : bon
Difficulté : facile
Le Direct Download (DDL), à l'inverse du Peer-to-peer (P2P), signifie que vous devez vous connecter à un fournisseur unique de contenu. Cela évite, comme dans le P2P d'échanger des informations avec une foule de pairs, au risque de se faire renifler par un ayant-droit.
Pour faire simple, le DDL c'est télécharger un fichier chez Megaupload ou Rapidshare. Pour savoir que vous avez téléchargé, il faudrait que la Hadopi se place entre vous et la plate-forme de stockage de fichier. Pour cela elle aurait besoin de la complicité des FAI.
Pour télécharger sur Megaupload, Rapidshare, Mediafire et autre, il faut connaitre le lien qui vous mènera vers le bon fichier. Pour cela vous pouvez le faire avec google, en tapant ce genre de recherche :
- site:megaupload.com votre-film
- site:rapidshare.com "votre musique" filetype:mp3

On appelle cela des google tricks, ou google dorks. Mais c'est parfois compliqué de trouver les bons fichiers par ce moyen, les partageurs mettant de plus en plus des noms non évident pour éviter de se faire signaler leurs fichiers.
Il vaut donc mieux s'inscrire sur un forum qui réunit tout une communauté partageant les liens vers les œuvres qui vont bien. Le plus connu est wawa-mania.ws. Bien qu'ayant eu quelques déboires juridiques et "éthiques", il reste un des must pour le grand public.
Si vous en voulez plus, allez voir chez Linux Manua.
Et si vous en avez marre des pages inutiles sur Rapidshare, Megaupload, zShare, Mediafire, et les autres, installez ce petit add-on firefox : SkipScreen.
Pour le moment cela reste une des solutions les plus sûres, même si le direct download peut être contré par la Hadopi dans un avenir proche. En revanche attention à Rapidshare, on ne sait pas trop sur quel pied danser avec eux.
4/ Télécharger avec une seedbox
Anonymat : très bon
Difficulté : facile-moyen
Une seedbox, c'est un serveur qui va télécharger à votre place. Via une interface web vous accédez à une console d'administration, vous lui envoyez vos fichiers *.torrent et lancez le téléchargement. Ainsi, sur le réseau torrent, se sera l'adresse IP de votre seedbox qui sera visible, et non celle de votre connexion internet.

Dès octobre dernier, Numerama expliquait que si votre seedbox est hébergée en France, les fournisseur d'accès francophones ne sont pas obligés de dire à qui elle appartient. L'anonymat est donc plutôt bien préservé, même si avoir une seedbox dans un pays étranger (hors Union Européenne de préférence) est beaucoup plus sûr!
La seedbox a donc sa propre connexion internet, son disque dur, ... Vous pouvez donc lancer vos téléchargements la nuit, éteindre votre PC, le rallumer le lendemain matin et simplement vous connecter à votre seedbox pour voir ce qui a été fini de télécharger!
Ensuite, le rappatriement entre votre seedbox et votre PC se fait en Direct Download, au maximum de votre ligne. La connexion entre votre PC et votre seedbox peut être établi en HTTPS par exemple.
Pour quelques euros par mois vous pouvez louer une seedbox clé en main, ou alors vous pouvez également la configurer vous même.
5/ Regarder votre film/série en streaming
Anonymat : bon
Difficulté : facile
Surement une des solutions privilégiées par le téléchargeur "de base". Pas besoin de grosse capacité de stockage, l'offre de films/séries est très étoffé car quand une personne envoi sur Megaupload un fichier vidéo, il est transféré sur la plate-forme de streaming megavideo.

Sinon des annuaires comme Allostreaming (sans inscription) recensent les endroits où l'on peut visionner en streaming une video.
Cette méthode, au niveau Anonymat/Hadopi a les mêmes avantages et inconvénients que le Direct Download.
6/ Le Beer to Peer, ou le téléchargement IRL
Anonymat : très bon
Difficulté : facile
C'est probablement l'un des plus vieux moyens de partage : l'échange de fichiers atour d'une bonne bière entre potes. Quel téléchargeur n'a jamais ramené son disque dur externe lors d'une soirée/apéro parce que Machin voulait le dernier film de Rodolphe?
Le Beer to peer suppose que quelqu'un de votre entourage ait ce fichier ou vous le télécharge. Cela ne pose en général pas de problème, quand il ne s'agit pas de vous-même on a tous un pote qui lui applique les autres méthodes de cet article et sature la bande-passante de tout son immeuble.
7/ Ne pas utiliser sa propre connexion internet
Anonymat : bon
Difficulté : ça dépend
Éthique : 0/20
Puisque Hadopi n'a pas compris qu'une adresse IP ne correspond pas forcement à une personne physique, on peut toujours penser à l'éventualité de peut-être utiliser une connexion qui n'est pas la notre.
On peut télécharger d'une bibliothèque, d'un cyber-café, ou comme c'est à la mode : du boulot. Attention pour ce dernier, car la sentence peut-être sévère. Les réseaux d'entreprises ne sont pas comme internet, et donc les techniques de cet article si elle marche pour Hadopi, ne vous cacheront peut-être pas des yeux de votre service informatique.
Sinon il y a l'option piratage du Wifi du voisin. Les how-to ne manquent pas, que ce soit pour le WEP ou le WPA.
Autre possibilité que l'on ne présente que trop rarement : si un de vos voisins d'immeuble utilise la technologie Courant Porteur et que le réseau électrique est gentil, il vous sera possible de capter son accès à internet en branchant une simple prise CPL.
En revanche cela veut dire que si vous vous faites repérer à télécharger sur le réseau, c'est la personne (physique ou morale) à qui appartient l'abonnement internet qui mangera.
8/ Télécharger en réseau local
Anonymat : très bon
Difficulté : moyen
C'est un moyen extrêmement répandu dans les universités/grandes écoles et leurs résidences étudiantes mais également dans certaines PME, voire dans certains coins reculés de réseaux de grandes entreprises.
Les connexions très haut-débit de leurs réseaux locaux (pouvant dépasser le Gigabit/s) ainsi que sa "coupure" d'internet permet à la fois un anonymat quasi complet et des taux de transfert orgasmique.
Hadopi n'a aucun moyen (pour le moment?) de venir vérifier ce qui ce partage sur chaque réseau local. En revanche les administrateurs des réseaux locaux peuvent voir ce qui s'échange et qui échange. Vous devez donc avoir confiance en eux...
En général cela se fait soit en partageant un dossier sur le réseau via les fonctionnalités de Windows, soit en montant un petit serveur FTP, soit en vous faisant plaisir avec un NAS.
9/ Copier un DVD en magasin/médiathèque
Anonymat : ...
Difficulté : ...
Très difficile à faire en magasin, en médiathèque c'est en revanche plus facile. On emmène son PC, on prend un DVD et on le RIP.
Pour les jeux-vidéos, une solution peut être aussi d'ouvrir le boitier, noter la clé CD et repartir tranquillement.
Alors oui, en piquant en magasin/bibliothèque Hadopi ne vous chopera pas, par contre c'est pas dit que l'agent de sécurité vous laisse partir comme ça.
10/ Le "Direct Torrent"
Anonymat : bon
Difficulté : facile
Une petite nouveauté apparaît chez certains tracker torrent : la possibilité de télécharger en direct download. Torrentreacor, mais surtout Kickasstorrent et BTAccel vous propose de vous envoyer un lien en téléchargement direct par mail : ainsi vous bénéficiez de toute la diversité de fichiers contenus sur le réseau torrent, tout en préservant votre anonymat.
11/ Les newsgroup (Usenet)
Anonymat : bon
Difficulté : moyen
Les newsgroup sont assimilables à des forums de discussions. Très anciens, ils servaient au départ à communiquer via des messages textes. Les utilisateurs pouvait les lire via un client de messagerie. Au fil du temps le partage de fichier a été possible.
Pour faire simple, le système de partage est un peu pareil que le direct download : un utilisateur charge sur un serveur de la newsgroup son fichier. Quand un autre utilisateur voudra son fichier, il s'adressera au serveur : il n'y a pas d'échange entre utilisateur comme dans le P2P.
Une fois le fichier sur le serveur, il a une durée de vie (on parle de rétention) durant lequel il pourra être partagé.

S'il existe des newsgroups gratuites, l'intérêt se trouve dans les payantes qui proposent des durées de rétention allant jusqu'à 3 ans, le chiffrement des communications, ...
N'étant utilisateur d'aucune newsgroup payante, je ne saurais vous conseiller. Voici un comparatif à titre indicatif, mais vos suggestions sont les bienvenues.
12/ Utiliser le Peer to Peer (P2P) anonyme et chiffré
Anonymat : très bon
Difficulté : moyen
Nous en avions déjà parlé sur ce blog, donc pas de grand discours.
Le P2P évolue, et sa version anonyme et chiffré se nomme par abus de langage le P3P.
Existant depuis le début des années 2000, il a connu un essor relatif en 2006 après la série de procès des ayants-droits un peu partout dans le monde.
Depuis 2009 et les IPRED, Hadopi & Co cela devient une alternative intéressante au P2P : car plus il y a de monde, plus il y a de sources, plus cela va rapidement.
Le plus souvent ces réseaux P3P reposent sur une structure "parallèle" à internet. RShare, I2P, ce sont des réseaux fonctionnant en nœuds. Chaque membre du réseau est un noeud et transmet les informations chiffrées des autres membres.
Dans une chaine de transmission de ce type, on connait le noeud qui nous a envoyé une info, vers qui on l'envoi, mais on ne connait ni la source ni la destination.
Voici une petite liste de logiciels P3P :
- StealthNet
- iMule
- OneSwarm
- Ants P2P
- Giga Tribe
13/ Échanger via le Friend to Friend (F2F), ou l'échange en communauté de confiance
Anonymat : très bon
Difficulté : moyen
Le F2F est "un peu comme" le P3P, mais là vous n'échangez qu'avec une communauté de confiance, bien identifiée. Forcément le catalogue est bien moins fourni mais la garanti de l'anonymat est là!
On a déjà parlé de OneSwarm qui peut être considéré comme du F2F, mais parmi les champions du domaine on trouve Retroshare et Alliance.
Hamachi, si cher à nos amis gamers, permet également le Friend-to-Friend.
14/ Messagerie instantanée et IRC
Anonymat : moyen
Difficulté : moyen
Le protocole Internet Relay Chat (en français, « discussion relayée par Internet ») peut paraitre aujourd'hui vieillot avec les MSN, ICQ et chat facebook, mais les communautés Geek et de "hackers" continuent largement à utiliser l'IRC.
Les serveurs IRC servent à relayer le message d'une personne vers l'ensemble du groupe de discussion.
Les serveurs offrent un certain nombre de services accessibles via des commandes du type "/commande [option]". Une d'entre elles permet de récupérer la liste des fichiers présents sur le canal de discussion.

C'est souvent un bot qui maintient à jour cette liste, c'est donc lui qu'il faut solliciter au travers de la commande xdcc :
- /msg nom_du_bot xdcc list
En général on récupère l'adresse d'une page listant tous les fichiers, et non la liste directement.
Chaque fichier a un numéro associé, précédé d'un dièse (#). Il est possible de demander des informations plus détaillées sur un fichier :
- /msg nom_du_bot xdcc info #Numéro_du_fichier
Pour récupérer le fichier, on tape :
- /msg nom_du_bot xdcc send Numéro_fichier
Il suffit ensuite d'accepter la requête de connexion pour recevoir le fichier.
Un bon tutoriel pour télécharger via IRC : Nouyoju.
15/ Beezik : téléchargez légalement de la musique
Anonymat : -
Difficulté : facile
Beezik.com est un site web créé début juin 2009, qui permet de télécharger gratuitement de la musique de manière légale. Le site se finance via la mise en place de publicité vidéo visionnée à chaque titre téléchargé.
Les nombreux accords optenus avec la SACEM, les maisons de disques (Universal, Naïve, EMI Music, Pschent, Polydor, Atmosphériques, Scorpio Music, Alien Prod, Believe, Idol, Mercury, Virgin, The Orchard, AZ, CAPITAL, Century, Malligator…) et les artistes indépendants permet d'avoir accès à un large choix d'artiste.
Il suffit de s'inscrire et basta! C'est bon!
16/ Votre proposition ici?
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